Je n'ai plus de cadre
Je n’ai pas envie d’écrire pour Envol Nébuleux ce matin, le réservoir est vide. Je viens de retrouver l’amour des mots, loin des carcans journalistiques. J’y ai mis toute mon énergie. Et ça fait du bien.
Mais cela fait trop longtemps que je n’ai pas publié d’article sur ce blog. Parfois, je me dis que je ferai bien d’arrêter, que c’est bon, la routine de l’écriture, je l’ai acquise. Je n’y arrive pourtant pas, trop attachée à ce brin de passé que je ne cesse d’avoir envie de consoler.
J’ai couru 44 kilomètres dans les Cévennes ce week-end. Une frénésie créatrice s’est depuis emparée de moi.
Je n’ai plus de cadre.
Je prends des notes à tout bout de champ.
Je fais du montage à toute heure.
J’écris durant chacun de mes temps libres.
Et n’arrive plus à apprécier le moindre divertissement.
Je suis tout de même effrayée par cet absence de structure. Nul besoin de to-do list quotidienne pour avancer. Il faudrait peut-être même me freiner.
Vivement le retour sur les sentiers.
Encore un texte écrit à la première personne. Vais-je un jour arrêter cette manie ? Je ne sais pas.
Je m’interroge souvent. Et là, je viens d’écouter Joël Dicker dire qu’il fallait se détacher de sa vie pour écrire de la fiction.
Je viens de passer les quinze dernières heures de ma vie à faire l’inverse.
Mais je ne m’appelle pas Joël Dicker.
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