Bouffer le monde
Je n'avais pas prévu de publier de texte aujourd'hui.
Après (presque) six ans de régularité, à quoi bon écrire sur ce blog, me suis-je interrogée à chaque fois que je repoussai la tâche "Texte" dans mon calendrier, au profit de la création de visuels pour Altitudes, cette semaine.
Là, il est 3h39. Et je réalise que je me suis fourvoyée. Car écrire n'est pas "une tâche". Preuve en est : je m'y attelle ce matin (cette nuit ?).
J'ai encore des tonnes de livres qui attendent d'être lus dans ma bibliothèque. Et des centaines de podcasts qui patientent dans ma liste Spotify.
Mais non, presque six après, je retourne sur ce blog.
Par fidélité, peut-être.
Par amour des mots surtout.
Cette semaine, je n'ai pas beaucoup de choses à raconter. Car mis à part pour mes deux séances de course à pied, je n'ai pas mis le nez dehors. Etrange. Et pas très bon pour ma santé mentale, je le sais bien.
Je n'ai pourtant pas chômé. Ai écrit l'avenir, à grands coups d'objectifs, d'ambitions et de calendriers. Le tout est regroupé dans un document intitulé : "Bouffer le monde". Ironique comme titre quand on y pense ?
Encore plus drôle quand on se dit qu'il a été écrit par une personne ayant passé la majeure partie de son temps dans les 2 mètres carrés de son bureau.
Je ne sais pas trop si j'ai envie de le bouffer le monde ce matin (cette nuit ?). Sûrement parce que je suis dans cet entre-deux propre à l'insomnie. Ca ira mieux dans quelques heures. Ou bien demain, qui sait.
À la semaine prochaine
Commentaires
Enregistrer un commentaire