De l'art d'avancer sans bonnes résolutions
Qui dit nouvelle année dit nouvelles résolutions. Et les gens prennent cela très au sérieux. On l'a vu avec Victoire quand nous sommes allées grimper à Gerland. Un jeudi, de 20h30 à 22h30, il n'y aura personne, c'est certain, avions-nous naïvement cru.
Résultat ? La salle était bondée. Des dizaines et des dizaines de baudriers étaient suspendus dans les voies. Si bien que trouver une corde de libre relevait presque de l'exploit.
- Je ne suis pas à l'aise, il a trop d'humains ici.
- Vivement la fin du mois de janvier, qu'ils aient finit avec leurs bonnes résolutions à la con.
Les bonnes résolutions sont aussi sur les lèvres des collègues de l'école de journalisme. Moins d'écran, moins de fast food, plus de sport. Il faut que je m'y mette. Cette année, c'est la bonne. Encore des phrases lancées en l'air, des espoirs vains qu'ils n'atteindront jamais.
Parce qu'ils n'ont pas envie de se faire mal.
Parce qu'ils sont abrutis par le confort.
Parce qu'ils ont peur de bousculer leurs croyances.
Et toi, Coralie, quelles sont tes bonnes résolutions ? m'a-t-on demandée. Grand sourire, j'ai répondu Aucune. Je n'attends pas début janvier pour réfléchir à ce que j'aimerais améliorer dans ma vie. C'est un travail quotidien (oui, parfois, c'est usant).
Et petite précision sémantique : je ne parle jamais de bonnes résolutions. Mais d'objectifs. Ce que l'on traduit en anglais par goals ou encore targets. À savoir des buts, des cibles. Ce que j'aime là-dedans, c'est l'idée de mouvement. Aller vers quelque chose, une utopie pour ma part. Celle d'être "la meilleure version de moi-même". Ca fait un peu cliché, le genre de truc que l'on trouve dans les bouquins de développement personnel.
J'y ajoute ma touche personnelle : un brin plaisir, le plus important, et un soupçon de bienveillance (plus facile à dire qu'à faire).
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